Sous une apparente réserve, Mihaela Neaga cache une énergie discrète, mais redoutablement efficace. Elle accompagne, depuis son arrivée à la CCI en 2012, les commerçants, les hôteliers, les restaurants et les collectivités du Rhône dans leurs mutations les plus profondes.
❝Je n’aime pas me prendre la tête, je suis une personne directe, spontanée et antipolitiquement correcte, ce qui me permet de nouer rapidement des relations de confiance ❞ annonce Mihaela Neaga.
❝Ne comptez pas sur moi pour broder avec mes interlocuteurs ou promettre l’impossible, je suis toujours dans le concret pour trouver les bonnes réponses au plus près de leurs demandes.❞
La native de Bucarest est de celles qui préfèrent agir que briller. Elle revendique un ancrage pragmatique, une culture de la solution qui fait avancer les dossiers afin d’aider les établissements à naviguer entre exigences économiques, transitions énergétiques et enjeux de modernisation, sans jamais perdre de vue la réalité du terrain. Son rôle transversal l’amène à toucher à différents sujets, comme la réglementation et les finances, et à mobiliser autour de ses objectifs tout un écosystème, notamment les conseillers CCI du numérique ou du développement durable, des experts-comptables et des banquiers.
❝ Je suis un vrai couteau suisse❞ confesse Mihaela.
❝ Je veille à travailler collectif dans un monde de plus en plus individualiste pour que le commerce reste humain, vivant et attractif.❞
Brassant de nombreuses données, la conseillère gère également l’Observatoire de l’hôtellerie, un outil permettant de travailler avec les porteurs de projet sur l’implantation, mais également sur la gamme de produits et leur positionnement de marché. Autre cible : les collectivités qu’elle accompagne dans leurs prises de décisions en matière de dynamisation du commerce de proximité, par exemple dans leurs choix d’implantation d’activité dans des locaux vacants.
Des missions que Mihaela assure toujours avec rigueur, sérieux et une touche de légèreté.
❝ C’est mon côté slave,❞ précise celle qui est arrivée en France en 2002 grâce à la bourse Erasmus obtenue dans le cadre de ses études en aménagement du territoire.
❝J’ai à cœur de bien remplir mes missions et me pose chaque jour la même question : est-ce que mon interlocuteur est satisfait de mon accompagnement et fera à nouveau appel à moi ? ❞ , indique l’experte.
Une sorte de CQFD qui la porte loin et l’engage dans des relations basées sur la confiance et l’exigence.